Perché c'è un inizio per tutto

Marcher dans la rue, courir jusqu'à l'épuisement, sentir ces vertiges qui me prennent et me sentir partir...Laisser le malaise s'installer en moi, juste pour l'espoir de peut être réussir à m'évanouir...
Et puis être déçue, comme toujours, se rendre compte que l'on a rien de mieux à faire que de marcher dans la rue et regarder les gens, lassés, compatissants ou ignorants...
Observer les détails, partout, parce que je n'ai qu'une vie que je ne veux rien perdre, rien ignorer, parce que j'ai soif de vie et de savoir...
Etre fatiguée, sentir les larmes qui montent aux yeux sans savoir pourquoi, et penser à cette phrase idiote que ma mère me disait quand petite, j'étais triste le dimanche soir : "c'est la fatigue, ça ira mieux demain, allez au dodo maintenant !". Et bien sur, je lui donnais tort, je disais que j'étais vraiment triste...Et bien sur, le lendemain, je me réveillait en pleine forme sans savoir que ma mère avait finalement raison...

Tout ça n'a ni queue ni tête...Juste un vomi de mots sans importances...Mais qui vide le coeur...Jusqu'au lendemain, pour retrouver tous ces problèmes idiots...

* J'ai comme une envie d'Advil, il parait que ça shoote littéralement quand on en prends deux ou trois...quelqu'un a déjà testé ?*