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évanouis toi dans l'effervescence
Les mots ne forment plus que des phrases du programme scolaire. D'un côté, je suis tellement fière de mon écriture. Mon écriture d'enfant, c'est un héritage. C'est la maîtresse qui m'a si bien appris. Quand j'avais 6 ans, j'étais folle amoureuse de mon voisin de classe. Il n'en pouvait plus de moi, je crois que j'aurais voulu l'étouffer de baisers. Parfois, on se battait, on se frappait. C'était ma passion de primaire qui m'est restée dans le sang. Ça se ressent dans chacune de mes histoires. Je frappe, je fais des ecchymoses. C'est laid mais c'est ma façon à moi de marquer, de rester dans la peau, sous la peau..Là où ça vibre. Quand le bonheur me tombe dessus, je ne sais pas le décrire. Je sais seulement le vivre pleinement, totalement. Ça me rappelle cette chanson de Cali qui dit : "Si le prix à payer est de mourir étouffé de chagrin, on s'en fout, ça vaut le coup. D'oser s'aimer peut être un peu trop, mais d'y croire jusqu'au bout." C'est peut être pour cela que manger me paraît presque inutile, superflu ou comme dis Mina, par désir inconscient de vouloir être la plus belle. Vivre d'a. et d'eau fraîche.. Comme j'envie les personnes qui savent parfaitement s'analyser, se décrypter, à la Bardamu (Voyage au bout de la nuit).Moi je reste sur le cul avec mes grands sentiments, j'ai toujours voulu tout comprendre à l'intérieur. Petite, je me regardais pleurer des heures devant le miroir, la vision des larmes alimentant le reste, et rebelotte, les sanglots repartaient de plus belle. Ah! ça je savais, ça je connaissais, la jouissance des pleurs. Les larmes qui coulaient doucement, chaudes, salées, jusqu'aux lèvres. Quand elles séchaient, ça faisaient comme un petit ruisseau asséché sur mes joues, un peu comme un masque, j'étais ailleurs. Assommée par ma tristesse, le plus souvent une tristesse capricieuse. Comme j'ai pu leur casser les oreilles à hurler, à crier pour un rien. Parfois je plains mon frère, j'aurais presque envie de m'excuser. Mais j'imagine que ça donnait un côté folklo à la maison, on laissait la porte ouverte l'été, le chien salissait la maison et moi, je faisais rentrer des cailloux dans le salon en rentrant du champ. Je construisais des cabanes à longueur de journée, je pouvais y passer des heures, à créer des coussins avec de l'herbe, soigner les piqûres d'ortie avec de la sauge, faire de faux parfums avec des fleurs. Papa me préparait un jus d'orange pressé à la main et je filais jouer aux Barbie ou créer des chorégraphies sur Lorie ou les L5. J'initiais mes copines à toute sorte de chose. En y repensant, j'ai affreusement honte. Putain ce qu'on est insouciant quand on a 7 ans...C'est dingue.. J'avais demandé à ma mère si c'était grave de se masturber, je savais même pas ce que ça signifiait. Ça me file des vertiges cette innocence. Maintenant j'ai l'impression de tout savoir, de tout connaître. D'être une vieille cynique qui fait tout le contraire de mes idéaux, qui juge sans connaître, qui écrase les pauvres avec sa putain de consommation, qui passe son temps à dormir. J'ai du gaspille l'énergie de toute une vie pendant l'enfance parce que seul l'alcool me donne ce coup de fouet nécessaire pour faire rire, pour participer à leurs délires (débiles), pour suivre les conversations.. Ils disent tous que je suis larguée, deux de tension, que j'ai toujours un train de retard par rapport à eux. C'est mon plus grand égoïsme, je viens de le comprendre. Je suis un peu recentrée sur moi, je vis dans ma petite bulle, parfois, je rêve que je passe la semaine clouée au lit. "J'ai plus de souvenirs que si j'avais 1000 ans..." Baudelaire Ecrit par paranoia, le Jeudi 27 Mars 2008, 22:29 dans la rubrique "continuer à vivre...".
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à 22:52