Perché c'è un inizio per tutto -

- Je n'aime pas cette philosophie qui met en avant l'amitié. Me font face des questionnements assez désagréable : Ai-je vraiment ce que l'on peut appeler un ami ? Qu'est-ce qu'un véritable ami ? Se dispute-t'on avec un ami ? Peut-on être l'ami de son amour ? Y'a t'il de l'amitié dans l'amour d'ailleurs ?

- Mon amour m'éloigne des autres, certes. Je ne vis qu'en amoureuse, pas en amie. Je ne suis pas là pour les autres, ou si peu. J'aimerais pouvoir me passer des autres, je crois que je vis pourtant assez bien la solitude. J'ai ma famille et celle que j'aime. Dois-je avoir des exigences qui ne me sont pas propres ? Me plaindre d'une chose que je ne me sens pas l'envie de posséder ?

- Si l'on valorise cette position, je suis censée désirer la liberté (l'esprit libre si abstrait) plus que tout, l'ami fidèle, la Vérité. Des valeurs qui me semblent assez irréelles.
Bien sur, quand je serai majeure, je serai libre, j'ai une quantité incroyable de choix, de démarches possibles. Et pourtant je ne me sens pas l'envie d'en décider maintenant. Est-ce si grave de voguer dans la paresse, de se laisser aller, de ne pas avoir peur d'un quelconque lâcher prise ?

- Et je me rend compte avec horreur que je commence à lui ressembler. Il me décrivait sa situation, son petit bonheur individualiste, son manque d'ami, sa vie lycéenne ratée, ses désillusions d'adulte, ses exigences trop élevées.. J'ai peur de devenir comme lui, de perdre mon optimisme, d'être une sartrienne dépressive à 25 ans.